Le petit rien d’aujourd’hui qui construit demain

Chaque action de la vie de tous les jours vous mène à ce que vous serez demain.

Article 1: La facilité n’est pas forcément le meilleur chemin pour l’avenir

Observons la société d’aujourd’hui

Toujours plus vite

L’être humain, comme beaucoup d’êtres vivants, semble chercher le résultat rapide et immédiat, sans penser aux conséquences sur le long terme. Cela sûrement pour répondre à une règle de survie: tout être vivant est économe par nature. Pourtant, la solution rapide n’est pas forcément la meilleure dans le temps. Le passé, même proche, devrait nous servir de leçon. Même si certains progrès nous ont amenés des bénéfices indéniables, on peut aussi observer les résultats, voir les dégâts, de ce qui a été fait par nos aînés, nos ancêtres. Il me semble logique de se servir des expériences du passé comme exemple, pour construire les objectifs de demain. Le résultat rapide est-il le meilleur?

Une petite histoire pour philosopher :

Je vais vous raconter une histoire, qui j’espère vous permettra de comprendre mon point de vue.

Un homme affamé “simple d’esprit” était devant un lac. Un pêcheur qui passe par là, lui offre du poisson. L’homme s’en nourrit, et stoppe ainsi sa faim.

Un jour plus tard, il est à nouveau affamé, et espère à nouveau le passage d’un pêcheur. Un autre pêcheur finit par passer, mais à la place du poisson, il lui offre une canne à pêche. L’homme affamé râle, car il a faim, il jette le matériel dont il ne sait que faire.

Un vieux pêcheur passe par là et voit la scène. Il décide de l’aider. Il lui explique, fait preuve de patience et de pédagogie. Cela prend du temps, mais ainsi, le pauvre homme a appris à pêcher.

Maintenant il peut se nourrir seul…

Qui de ces hommes lui a été le plus profitable?

Analysons ce qu’a apporté chaque acteur de cette histoire:

  • le premier pêcheur a répondu à une demande immédiate du pauvre homme, mais le laisse dépendant.
  • le deuxième lui a donné le matériel, mais le pauvre homme ne sachant pas l’utiliser ne sait pas quoi en faire. Et pourtant le matériel peut être utile.
  • Il a fallu l’implication du vieux pêcheur, qui a pris du temps pour lui expliquer l’utilisation du matériel, pour que le pauvre devienne indépendant pour se nourrir.

Donc, plutôt que de donner du poisson à un affamé pour le nourrir dans l’immédiat, apprenez lui à se débrouiller pour pêcher, il saura ainsi se nourrir toute sa vie et ne sera pas dépendant d’une main nourricière”.

Le meilleur résultat n’est pas forcément celui qui arrive en premier.

Comme je l’observe très souvent, un résultat positif à court terme, peut devenir une catastrophe sur le long terme…
A l’inverse, avec de la réflexion, de l’analyse, de la pédagogie, quelques efforts, de la patience à certains moments, amènera un résultat. Certainement moins immédiat, mais un résultat souvent plus productif et durable. Je trouve, que les parallèles avec la vie, qui nous entoure et cette histoire, sont sans fin. Regardez aujourd’hui le désastre écologique lié aux déchets plastique. Et pourtant le plastique a été un progrès indéniable, mais mal géré, cela devient une catastrophe planétaire.

Le problème de vouloir tout résoudre en un clic, n’améliore pas les habitudes. On voudrait que tout soit simple, que ce soit blanc ou noir. Tout doit avoir un résultat rapide, mais pas envisager pour le long terme, tout se fait à la va vite, sans analyse globale, sur des pulsions pour assouvir des désirs immédiats.

Le “Je veux plus que ce que j’ai”, “plus tout”: Plus beau, plus jeune, plus mince, plus musclé, plus fort, plus rapide… on cherche la facilité, mais aussi à se gaver de plaisirs, afin de ne pas ressentir de la frustration. Si c’est difficile, on zappe… On retrouve ce fonctionnement partout : Politique, éducation, santé, social,… et bien sur dans le sport.

Article 2: Une vision raisonnables

Pourtant, des personnes ont une vision raisonnée de notre monde, je les appelle“les raisonnables”. Le problème, c’est qu’ils sont souvent écrasés par des aboyeurs professionnels, qui cherchent à tirer profit des autres. Cela par des stratagèmes de manipulation, ou des stratégies commerciales, afin de prendre du pouvoir, pour atteindre leurs objectifs, ou vous faire acheter ce dont vous n’avez pas besoin… Les “raisonnables” ne sont pas assez écoutés, car peut-être trop discret, leur parole est rarement dans les médias, pas assez vendeur, trop masqués par les phénomènes de modes, véritables raz-de-marée sur la conscience collective, ou par des visions de fanatiques extrémistes, qui crient leurs idées à tue tête, au travers de propagandes publicitaires. Et pourtant, ce n’est pas celui qui crie le plus fort qui aura forcément raison.

La solution magique n’existe pas

En France, nous sommes de gros consommateurs de médicaments. Avez vous des douleurs récurrentes? Prenez vous des antidouleurs, des anti-inflammatoires sans avis médical pour “aller mieux” ? Dites vous bien que ce n’est pas NORMAL. Si vous avez des douleurs, c’est souvent votre corps qui manifeste une anomalie, ce sont les signaux d’alarmes de votre organisme. Quand ils sont perceptibles, c’est en général, pour signaler des anomalies posturales ou fonctionnelles.

De mon point de vue, plutôt que de soigner de petits maux récurrents par une pilule “magique”, avec un effet sur le cours terme, il serait plus judicieux de chercher la cause réelle des maux, des douleurs, et d’essayer de supprimer définitivement le problème. Regardez l’exemple des antibiotiques, où, à force d’utiliser “le produit magique”, la facilité, une campagne de pub a été nécessaire pour freiner la prise automatique de ces médicaments: ”les antibiotiques ne sont pas automatiques”. En effet le corps, les microbes, les virus s’adaptent même aux antibiotiques, ce qui en supprime ses bénéfices.

Choisir la bonne trajectoire pour longtemps

Le poids des habitudes, une inertie lente et durable

À force de répéter ces mauvais processus, on supprime les effets bénéfique d’une solution efficace au départ. Plus embêtant, on fixe de nouvelles habitudes, au risque de duper notre propre corps. Ces habitudes se prennent très tôt, dés l’enfance. Plus on avance en âge, plus il sera difficile, mais pas impossible, de changer ce processus. Encore faut-il agir avant qu’il soit trop tard.

Comme on le voit dans l’alimentation industriel de ces dernière décennies, avec une qualité qui ne cesse de baisser pour répondre à un objectif économique. Que de la “nourriture vide”, voire dangereuse,  avec des faux sucres, des fausses graisses, des mauvaises protéines, du glutens de mauvaise qualités qui devient indigeste.

Ajouter à cela le manque d’activité physique, la sédentarité de nos modes de vie. A tel point que notre corps finit par dysfonctionner et à “péter un câble” avec le développement de nouvelles maladies “à la mode” liées à un encrassage du corps, causé par l’accumulation de toxines que le foie, les reins, les poumons, les intestins, la peau, n’arrive plus à éliminer. Quelle triste mode… Se regarder à 40 ou 50 ans et compter le nombre de personnes autour de soi qui ont eu des cancers, des AVC ou autres problèmes cardiaques, ou tout simplement du surpoids.

Pour ne pas rejeter la faute sur les autres, j’ai bon espoir que l’on y peut quelque chose, que le corps nous signale les problèmes, que nous ne sommes pas obligé d’y passer de cette manière.

Article 3: Agissons pour l’avenir

Modifier ses mauvaises habitudes

Aujourd’hui, dans ce que je vois de notre société, nous agissons une fois que le mal est là. Une fois que la douleur devient insupportable, nous cherchons enfin une solution. Certes, cela permet de faire face aux problématiques qui sont visible, ou bien réelles, donc plus concrètes. Mais, si nous anticipons et que nous réagissons avant que le mal soit trop installé, ne serait ce pas un peu plus “raisonnable”? Au lieu de réagir face au passé, agissons pour l’avenir. Attention, je ne dit pas non plus que sous prétexte que c’est déjà arrivé dans le passé, on doit instaurer des règles définitive. Car c’est souvent ce qui est fait.

L’éducation sportive

Même si on sait qu’un enfant va se faire mal en tombant, la meilleure solution pour l’avenir n’est pas forcément de l’empêcher de tomber. Il faut juste analyser les risques, afin que cet enfant apprenne ce qu’est l’expérience d’une chute, pour qu’il puisse lui même analyser les propres risques de ses actions. À l’adulte de savoir juger les risques que prend l’enfant. En fonction de ce que fait un enfant: grimper à un arbre, faire de la planche à roulettes, utiliser un couteau, courir pieds nus sur du carrelage… nous n’aurons pas les mêmes réflexes d’actions sur l’enfant. Mais une base d’éducation, d’apprentissage est nécessaire à la construction de l’enfant, pour devenir un être autonome.

Dans le suivi sportif, c’est pareil. En tant qu’éducateur sportif, nous n’avons pas forcément les mêmes analyses risques/bénéfices. Le mot « éducateur » prend tout son sens. Le « coach » est la pour montrer la voie, accompagner, éduquer… mais il ne fait pas tout.

Ne pas attendre que ça vienne des autres

Ce qui est sûr, c’est qu’il ne faut pas tout attendre des autres. Au lieu d’attendre d’être une victime, soyons acteur de notre vie, de notre santé. Le temps passe, et il passe vite. En tant que parent, je ne souhaite pas être le mauvais exemple pour nos enfants, je préfère être de ceux qui leur donneront un monde avec de meilleurs perspectives, où ils seront suffisamment habile pour s’adapter aux divers changements.

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